Femmes et saveurs d’Afrique : un hommage culinaire à celles qui inspirent
- abilong2
- 8 mars
- 3 min de lecture

Le mois de mars est une ode à la femme, à sa force, à son héritage et à son rôle essentiel dans la transmission des traditions. En Afrique, comme dans le monde, la cuisine est bien plus qu’un art culinaire : elle est un héritage précieux transmis de génération en génération, souvent par des femmes. À travers leurs mains habiles et leur savoir ancestral, elles façonnent des plats qui racontent l’histoire et l’identité de leurs peuples. Cet article met à l’honneur quelques figures féminines à travers les spécialités culinaires emblématiques de différentes ethnies camerounaises, en mettant en avant les épices et ingrédients qui subliment ces recettes.
Les femmes et leurs plats emblématiques

Symbole de la cuisine Duala, le Ndolè est un plat raffiné et parfumé à base de feuilles vertes amères, de pâte d’arachide et de crevettes ou de viande. Cuisiné lors des grandes occasions, il est le reflet de l’hospitalité et du savoir-faire des femmes Duala. Pour lui donner toute sa saveur authentique, les épices comme le poivre blanc, et l’ail séché sont incontournables.

Le Kondrè, ce ragoût de bananes plantains mijoté avec de la viande et un mélange d’épices savoureuses, est un incontournable des célébrations chez les Bamilékés. Ce plat généreux, symbole de convivialité et de partage, est souvent préparé par les femmes pour marquer les moments forts de la vie familiale et communautaire. La réussite du Kondrè repose sur l’équilibre parfait des épices comme le clou de girofle et le gingembre, des trésors du terroir africain à retrouver sur Saveurs d’Afrik.
La femme Bassa et le Mbongo Tchobi 🐟

Le Mbongo Tchobi est une sauce épaisse et noire, réalisée avec un mélange unique d’épices torréfiées. Ce plat au goût intense, généralement accompagné de poisson fumé, est une signature de la cuisine Bassa. Les femmes de cette ethnie détiennent le secret de la préparation du mbongo, une épice précieuse qui confère au plat son arôme inimitable. Pour redécouvrir cette saveur authentique, nos mélanges d’épices spécifiques vous accompagnent dans ce voyage!
La femme Peulh et le Latchiri et Kossam 🥛
Chez les Peulhs, l’alimentation est étroitement liée à leur mode de vie pastoral. Le Latchiri et Kossam, un plat simple mais nourrissant composé de semoule de mil et de lait caillé, est un aliment de base qui reflète l’attachement de cette ethnie aux produits laitiers. Les femmes Peulhs, gardiennes de la tradition, veillent à la transformation du lait en diverses spécialités dérivées, perpétuant ainsi un savoir-faire ancestral. Pour une version encore plus gourmande, une touche de cannelle ou de muscade peut sublimer ce plat.
La femme Béti et le Zom avec Ekang 🌿
Le Zom, un plat de feuilles de manioc pilées, est une spécialité appréciée chez les Béti. Il est souvent accompagné d'Ekang (un type de viande ou de poisson fumé), qui apporte une profondeur de goût unique. Ce plat illustre la connexion des Béti avec la nature et l’importance des produits de la forêt dans leur alimentation. Les épices comme le poivre noir et les feuilles de djansang, qui enrichissent ce mets, sont des incontournables pour un palais envouté.

À travers ces plats, nous célébrons non seulement les saveurs d’Afrique, mais aussi ces femmes qui, par leur cuisine, transmettent une part de leur histoire et de leur culture. Chaque bouchée raconte un récit, chaque recette est un héritage. En ce mois de mars, honorons-les en redécouvrant ces mets emblématiques et en perpétuant leur art culinaire. Désireux de reproduire ces recettes avec les épices authentiques qui en révèlent toute la richesse, laissez vous emporter par le caractère singulier et unique de la femme camerounaise à travers ses différents mets. Car derrière chaque plat se cache une femme, une mémoire, une tradition.
Rédigé par Ange BILONG
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