Poisson d’avril et farces culinaires : quand la cuisine africaine joue des tours !
- abilong2
- 31 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 avr.

Le mois d’avril est l’occasion idéale pour se laisser surprendre et jouer avec les papilles. En Afrique, la cuisine a toujours été un terrain fertile pour l’humour et la ruse, où certaines recettes et traditions culinaires cachent bien des surprises. Quelles sont ces anecdotes savoureuses qui rendent hommage à ces plats pleins de malice?

Au Cameroun, le koki est un délice incontournable à base de niébé (haricot). Mais que diriez-vous d’un koki sans haricot ? Une grand-mère facétieuse décida un jour de préparer cette spécialité en remplaçant les haricots par du taro finement écrasé et assaisonné avec de l’huile de palme et des épices. Ses convives, convaincus de déguster le plat traditionnel, ne se rendirent compte de la supercherie qu’après quelques bouchées. Un poisson d’avril avant l’heure !
2. La soupe d’arachide... sucrée !

La sauce d’arachide, onctueuse et parfumée, accompagne à merveille le riz ou les tubercules. Mais dans certaines familles, les enfants curieux qui réclamaient un avant-goût se retrouvaient avec une cuillerée... de sauce d’arachide sucrée, préparée comme une pâte à tartiner improvisée. La surprise était garantie, entre l’attente d’un goût salé et la découverte d’une douceur inattendue.
3. Le Secret du Mbongo’o

Le célèbre Mbongo Tchobi, plat aux saveurs profondes et épicées, doit sa couleur noire à un mélange d’épices grillées et pilées. Mais la véritable farce se cache ailleurs : dans certaines familles, la recette exacte de cette sauce est un secret jalousement gardé, transmis de génération en génération. Il arrive même que les cuisiniers feignent d’ajouter un ingrédient secret invisible, laissant les convives perplexes et curieux. Ce jeu de mystère autour du Mbongo’o fait partie de l’expérience culinaire et attise la gourmandise !
4. Le « poisson braisé » qui n’en est pas un

En Afrique de l’Ouest, le poisson braisé est un incontournable des maquis et des restaurants de rue. Mais un chef astucieux décida un jour de jouer un tour à ses clients : au lieu de poisson, il façonna du plantain et du manioc de manière à imiter la texture du poisson, les assaisonna avec un mélange d’épices et les fit griller au charbon. Les convives n’y virent que du feu jusqu’à ce qu’ils mordent dedans !
5. Le Ndolè sans viande... mais avec du melon

Plat emblématique du Cameroun, le ndolè se prépare avec des feuilles amères, de l’arachide et de la viande ou du poisson. Pourtant, une cuisinière audacieuse décida d’innover en y ajoutant des morceaux de melon caramélisés, imitant visuellement la viande. Les invités, sceptiques, furent conquis par l’alliance improbable du sucré et de l’amertume.
Ces histoires nous rappellent que la cuisine est aussi un jeu, où chaque bouchée peut cacher une surprise. Et si vous tentiez à votre tour de jouer avec les saveurs afin de trompez vos invités et amusez-vous à revisiter les classiques africains !
📌 Prêts à relever le défi ? Partagez vos meilleures farces culinaires avec nous et régalez-vous en toute malice !

Rédigé par Ange BILONG
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